"Kîbô, pétroglyphes du pays Kanak" une exposition du musée au centre culturel Tjibaou

Les expositions temporaires
Le musée hors les murs
Du 28 mai 2016 au 28 mai 2017, le musée de Nouvelle-Calédonie et l’ADCK-centre culturel Tjibaou échangent des expositions tirées de leurs collections de référence. Kîbô, pétroglyphes du pays Kanak, réalisée en partenariat avec l’Institut d’archéologie de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique présente les travaux archéologiques et ethnologiques menés en Nouvelle-Calédonie sur les pétroglyphes depuis plus d'un siècle.

Le musée de Nouvelle-Calédonie et l’ADCK-centre culturel Tjibaou possèdent l’un et l’autre des fonds d’une grande richesse. Ces collections publiques, en Arts Premiers pour l’un et en art contemporain pour l’autre, sont le bien de tous les calédoniens et doivent profiter au plus grand nombre. C’est dans cette optique que nous nous associons en 2016 et offrons au public deux expositions originales, "Kîbô" et "Jâwî" dans nos établissements respectifs. Ces expositions sont l’occasion de valoriser le partenariat constant et pérenne entre nos deux établissements culturels en collaboration avec d’autres Institutions.

Contexte

L’ADCK- centre culturel Tjibaou met à disposition du service des musées et du patrimoine de Nouvelle-Calédonie la case Bwenaado pour lui permettre de concevoir et présenter des expositions temporaires.
Depuis l’ouverture du centre culturel Tjibaou en 1998, et jusqu’en 2014, la case Bwenaado rendait hommage au patrimoine kanak dispersé (IPKD), en accueillant des pièces de musées de France comme le musée du Quai Branly. Cette politique d’expositions d’objets issus de l’IPKD fait partie des réflexions que mène le musée de Nouvelle-Calédonie.

Le cadre

Ce projet d’exposition KÎBÔ au centre culturel Tjibaou, sera l’occasion de réunir le musée de Nouvelle-Calédonie et l’Institut d’archéologie de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique (IANCP). Son objectif est de mettre en exergue les travaux archéologiques et ethnologiques menés en Nouvelle-Calédonie. En traitant d’un sujet qui a alimenté depuis plus d’un siècle les spéculations sur le passé de la Nouvelle-Calédonie, l’exposition tâchera de rappeler l’importance et la récurrence de motifs gravés sur plusieurs centaines de sites inventoriés mais aussi et surtout de mettre en perspective que l’étude de leur origine et de leur signification implique de revenir sur l’épopée humaine dans le Pacifique.

Les thématiques définies par l’IANCP

La philosophie proposée pour l’exposition KÎBÔ, est de mettre en valeur la diversité des pièces muséographiques de la collection du musée de Nouvelle-Calédonie afin de faire passer au public trois messages principaux :

  • Les données scientifiques à notre disposition permettent de conclure que la tradition des pétroglyphes couvre toute la chronologie humaine de l’archipel calédonien, de la période Lapita il y a 3 000 ans jusqu’au début du XXe siècle ;
  • Qu’il existe une spécificité des motifs des pétroglyphes suivant les régions de la Grande Terre ;
  • Que les motifs de pétroglyphes calédoniens se rattachent à une tradition régionale qui comprend l’ensemble de l’arc mélanésien.

Les oeuvres

  • 25 pétroglyphes du musée de Nouvelle-Calédonie
  • 2 pétroglyphes du musée de Bourail
  • 1 pétroglyphe de la province Sud

Ces 28 oeuvres de pierre représentent un poids total de près de 2,5 tonnes.

Les partenaires

Espace d’exposition : ADCK – centre culturel Tjibaou
Co-commissaire de l’exposition : Christophe Sand - IANCP
Iconographies : IANCP / SANC
Traduction des textes : Traduire/Ecrire/Organiser
Montage vidéo (sous-titrage) : AK Studio
Documentaire : Société de Télévision Radio NC TV
Eclairage : Monsieur Laurent Lange
Impression / PAO : Point Ged
Prêts d’oeuvres : province Sud, Musée de Bourail
Personnes ressources : Margot Duband, Jean-Pierre Siorat, Daniel Frimigacci