Nouvelle étape pour le chantier du MUZ
Les pelleteuses ont investi le chantier du musée de Nouvelle-Calédonie. Les travaux de terrassement ont débuté le 23 novembre et se dérouleront jusqu’à la fin de l’année avant de laisser place aux fondations et au gros œuvre début 2021.
Lancés officiellement le 6 juillet, à l’occasion d’une cérémonie du bois de la renaissance, les travaux de rénovation et d’extension du futur MUZ représentent un « projet phare de la Nouvelle-Calédonie », avait alors rappelé Didier Poidyaliwane, membre du gouvernement chargé de la culture. Fermé depuis un an et demi au public, le musée est depuis quelques mois entouré d’une clôture illustrée de fresques représentatives du futur projet d’aménagement de l’établissement. Avant cela, les travaux préalables (désamiantage, démolition, élagage et abattage d’arbres) ont été menés bon train en parallèle du déménagement des œuvres dans les nouvelles réserves externalisées.
Réunion de cadrage
En vue de la suite des opérations, une réunion de cadrage s’est tenue le 20 novembre, organisée par la direction des Achats, du patrimoine et des moyens du gouvernement. Toutes les entreprises, une vingtaine au total, étaient présentes, ainsi que le groupement de maîtrise d'œuvre du projet (architectes et bureaux d'études) et des représentants du service des musées et du patrimoine du gouvernement qui gère l’établissement. Cette rencontre a acté le démarrage du terrassement. Depuis le 23 novembre, les engins s’activent dans l’enceinte du chantier et préparent le terrain afin de pouvoir commencer les travaux de fondations et de gros œuvre en janvier 2021. Une période qui est aussi propice aux études d’exécution. « Chaque entreprise doit réfléchir à son intervention, mais c’est la société responsable des fondations et du gros œuvre qui donnera le rythme », précise Jonathan Lévy, conducteur d’opérations au gouvernement. Le planning des travaux sera ainsi défini sur les 25 mois à venir. Pour rappel, le budget global de l’opération s’élève à 2 milliards de francs. La somme restant à engager sera financée à hauteur de 70 % par l’État et de 30 % par la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du contrat de développement État-Nouvelle-Calédonie 2017-2022 qui vient d’être renégocié.
Le gouvernement a engagé une démarche de « chantier vert » pour cette opération située en plein centre-ville de Nouméa. Suivie par un bureau d’études spécifique, elle implique notamment « un volet de communication important pour les riverains et la population sur les nuisances éventuelles », explique Jonathan Levy. Engins et matériels utilisés, matériaux et produits mis en œuvre, gestion des déchets… L’objectif est de réduire les impacts environnementaux liés aux activités du chantier et de garantir une traçabilité.